Sarita

Slow communication

Comment le slow m’a réconciliée avec la com

Entre mes études, ma vie pro et mes loisirs, j’ai baigné durant dix ans dans un quotidien envahi d’écran et de contenu. Les informations, les images et les sons défilaient, parfois sans plus-value. Les messages intéressants, souvent, se noyaient dans la masse, sous le poids de mon doigt scrollant mécaniquement pour parcourir les fils d’actualité.

Côté pro, mon cerveau ne traitait pas l’excès de contenus en tous genres qui se volatilisait aussitôt. Ce contexte laisse peu de place aux nouvelles idées qui s’évaporaient illico sous le poids des nouvelles actualités. Bon, je caricature un peu… Quoique.

Côté privé, j’activais davantage le mode automatique : scroll, like, partage, commentaire, like, commentaire, partage… Des gestes devenus automatiques et sans consistance. Je m’étais transformée en consommatrice passive d’informations.

Je souffrais d’infobésité, une surcharge nuisible d’informations impossible à traiter sans qu’elle ne porte préjudice. À l’aide !

Infobésité, la claque !

Ma prise de conscience de cette robotisation s’est déroulée en deux étapes : d’abord, un certain dégoût de la sur-communication, puis un rejet.

Je ne souhaitais pas servir cette façon de communiquer, en mode course effrénée. J’ai toujours considéré la communication comme un outil au service de l’humain et non un asservissement. À ce stade, je ne voulais donc plus faire de com. Aïe aïe aïe.

C’est alors que, petit à petit, le slow est entré dans ma vie : je m’intéressais à la slow cosmétique puis au slow working et au slow business… Je me rends compte que les grands principes du mouvement slow qui prône le « bon », le « juste » et le « propre », peuvent en fait très bien s’appliquer et s’adapter au secteur de la communication

La réconciliation

Ralentir demande de l’audace, du courage, de la détermination et un esprit d’ouverture, dans une société qui vénère la vitesse et la productivité.

Plus qu’un concept, le slow s’envisage comme un mode de vie. En m’initiant à ses bienfaits, j’ai découvert les possibilités qu’il offre dans différentes dimensions de nos vies, que je vous partage dans cet article.  

Faire moins mais mieux, ralentir pour réfléchir, planifier, améliorer, savourer, sont des changements qui impactent positivement mon quotidien. Pourquoi ne pas transposer à mon métier de communicante ces principes pour créer plus de valeur, de connexion et de plaisir ?

Des paillettes dans les yeux, je me rends compte que je peux inverser la tendance : fuir la sur-production est possible en soutenant une nouvelle façon de communiquer, plus respectueuse, plus engagée et porteuse de sens.

Comment slow communiquer ?

Ainsi, j’ai étalé sur la table les connaissances acquises tout au long de mon parcours professionnel ainsi que celles, plus récentes, inspirées de mon expérience personnelle.

J’ai élaboré, sur cette base, ma définition de la slow com en trois notions clés :

  • la qualité ;
  • l’authenticité ;
  • l’altercentrisme.
Smile@work

Ma définition de la slow communication

« Slow communiquer est un engagement à communiquer moins mais mieux pour viser l’efficience en :

  • investissant sur le long terme dans un processus authentique et des actions pertinentes
  • plaçant sa motivation profonde à agir au coeur d’une démarche authentique
  • intégrant ses parties prenantes pour créer une expérience unique
  • en humanisant sa communication
  • mettant son génie au service des autres, au service du monde. »

Re-communiquer avec plaisir !

M’autoriser à communiquer à un rythme choisi et non subi, à concrétiser des projets alignés, m’a définitivement permis de renouer avec la com. Je tiens les commandes, je décide, j’articule mes actions autour de la qualité, et je garde le contrôle sur le rythme et le flux. Je dis stop ou non lorsque une idée me semble inappropriée ou contre-productive. Je sélectionne : je privilégie toujours la valeur ajoutée.

Bref, mon cerveau respire, se réveille, redevient plus créatif et habile. Génial, non ?

Envie de tester la slow com ?

Je propose des coachings individuels ainsi que des ateliers en petits groupes pour comprendre et mettre en pratique la slow communication. Mon objectif ? Vous accompagner pour booster votre projet et communiquer avec plaisir !

N’hésitez pas à me contacter pour en discuter. Merci aussi de citer les références de cet article lorsque vous en utiliserez le contenu.

A presto, Sarah

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